0 / 0
3,24110/08/2014

Aucun inconvénient à vendre un appareil qui sert à tester le taux d’alcoolémie

Question: 192014

Comment juger la vente d’appareils destinés à tester le taux d’alcoolémie dans le cadre d’une mesure imposée aux chauffeurs ces derniers temps; que la vente se fasse dans des lieux où l’on consomme du vin ou en d’autres lieux publics ou auprès d’individus? Y -t-il une différence entre leur vente dans un pays musulman et leur vente ailleurs?

Texte de la réponse

Louanges à Allah et paix et bénédictions sur le Messager d'Allah et sa famille.

Louanges à Allah

Premièrement, il n’ y a aucun inconvénient à vendre des appareilsdestinés à tester le taux d’alcoolémie dans le sang; que la vente se passe enpays musulmans ou ailleurs et que l’acheteur soit musulman ou pas car, enprincipe, les choses sont licites conformément à la parole du Très-haut: Allaha rendu la vente licite. (Coran,2:275).

En outre, l’appareil qui sert à tester le taux d’alcoolémien’incite pas à la consommation de l’alcool et il n’est ni une cause directe niune cause indirecte de cet acte de désobéissance. Or les textes prophétiques n’interdisentà propos du vin que ce qui aide à sa consommation, à sa fabrication et à sontransport vers les consommateurs. C’est dans ce sens que le Prophète(Bénédiction et salut soient sur lui) dit: Allah a maudit le vin, son buveur,son serveur, son vendeur, son acheteur, son producteur, celui qui en fait lacommande, son porteur et celui vers lequel on le porte. (Rapporté par Abou Dawoud dans as-Sunan,3674 et jugé authentique paral-Albani).

L’appareil en question ne relevant d’aucun des objets de l’interdictionet ne leur étant pas assimilable, il reste régi par la licéité originelle. Mêmesi on l’appliquait au chauffeurayantbu, l’usage de l’appareil ne serait pas une cause directe ou indirecte ni unmoyen ayant aidé le chauffeur à boire. Le fait pour un chauffeur de ne pas sedoter d’un tel appareil ne l’empêche pas de continuer à boire. L’appareil neserait qu’un moyen lui permettant de se surveiller. Qu’on ajoute pas au péchélié à la consommation du vin un autre consistant à conduire en état d’ivresseet à risquer de provoquer des dégâts matériels et humains.

Nous avons interrogé Cheikh Abdourrahmanal-Barak à propos de la vente de ces appareils et il a dit: Il me semble quec’est permis puisque cela permet de réaliser un intérêt.

Deuxièmement, il me semble qu’il soit institué de fabriquer et devendre ces appareils qui protègent les sociétés contre les conséquences desactes de ces désobéissants en termes d’accidents de la circulation et d’autres.Il est encore possibleque les servicesde contrôle utilisent ces appareils pourdissuader les (conducteurs) ivres avant qu’ils ne commettent des crimessous les effets de l’ivresse. Ces appareils sont le plus souvent employés dansl’intérêt de la société. Nous n’y voyons aucun inconvénient, ni rien qui enjustifie l’interdiction.

Troisièmement, s’agissant de la vente dudit appareil en des lieuxoù l’on boit du vin, nous ne pensons pas que le musulman doive fréquenter desendroits où règnent la débauche et le péché car ce serait une tentation pourlui etl’exposerait à être inscritpar Allah Très-haut auprès de Lui parmi ceuxqui approuvent le mal tacitement et se satisfont de la désobéissance à Allahsur la terre, à moins qu’il ne s’y rende pour donner des conseils etprêchertout en évitant de provoquerdes troubles ou des dégâts plus graves.

Allah le sait mieux.

Source

Islam Q&A

at email

abonner au service du courrier

Inscrivez vous au mailing liste pour recevoir les mises à jours périodiques

phone

L'application islam en questions et réponses

Accès plus rapide au contenu et possibilité de navigation sans internet

download iosdownload android